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    Et plus que tout j'aimerais que tu sois là. Je passe mon temps à repenser à toi, à repenser à chacun de tes sourires, à chacun de tes regards, à chaque chose que tu aies pu me dire. Même si c'est pathétique. Même si je suis seule dans cette histoire, seule à m'accrocher à une illusion.
    Parce que malgré tout je t'attends. Pendant toute cette année je t'ai attendu, je t'attends maintenant, et je t'attendrai sûrement toujours. Parce que c'est toi. C'est toi que je veux, c'est toi qui m'allait le mieux. C'est avec toi que je me sentais si bien. C'est toi qui me faisait oublier tous mes problèmes rien qu'en me regardant. C'est toi, celui qui est différent à mes yeux. Plus différent qu'aucun autre ne l'a jamais été. Parce que c'est toi.
Parce qu'avec toi je me sentais juste...bien. Tellement bien. J'avais cette impression qu'on était tous les deux, seuls au monde, et que rien d'autre n'avait d'importance.
    Et parfois je peux pas croire que j'étais la seule à avoir cette impression. Ca semblait si vrai, ça semblait tellement réel que je pouvais pas m'empêcher de penser qu'il y avait forcément un truc. Rien qu'un truc. Juste un truc m'aurait suffit, je demandais juste ça. N'importe quoi d'autre que ce silence. Ce silence, ça me fout le bourdon je te jure. Je passe mon temps à me demander ce qu'il veut dire, à me demander si ça veut dire que tu m'as simplement oublié comme ça, si ça a été aussi simple que ça en a eu l'air, ou si, peut-être, tu avais eu toi aussi cette envie de revenir en arrière, mais simplement pas de courage.
    Et si tu revenais aujourd'hui, j'hésiterais pas une seule seconde à t'accueillir avec un sourire. J'aurais même pas besoin d'y réfléchir, je te laisserais faire, probablement sans même te demander d'explication.
    Souvent je me dis que j'étais simplement pas assez bien. Pas assez ceci, trop cela. Pas assez détendu, pas assez jolie, pas assez populaire. Trop intello, trop coincée, trop miss-je-sais-tout. Jamais assez bien. Jamais assez bien pour tout le monde, et surtout pour toi. Quelle idiote, hein? Penser qu'une fille comme moi pourrait te plaire. On vit pas vraiment dans le même monde, c'est vrai. Pourtant regarde, regarde comme on s'appréciait, regarde comme on se souriait, comme on se regardait. Regarde comme tu me parlais si souvent, comme si ces mondes pouvaient fusionner. Regarde comme je t'aimais.
    C'est vrai qu'en voyant les choses en face, tu es loin d'être parfait. C'est vrai que tu es pas censé être ce qu'il me faut. C'est vrai, je peux bien voir que tu es un gars parmis les autres, un peu idiot bien qu'adorable, plutôt influençable. Loin d'être parfait et pourtant parfait à mes yeux.

(Ecrit le 26/05/14, en 2nd)