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    Elle était là... discutant comme à son habitude avec bonne humeur avec les autres invités du mariage de ma soeur, somptueuse dans sa magnifique robe en coton d'un vert de feuilles d'arbre, qui s'évaporait au niveau de ses cuisses et qui serrait sa taille, mettant en valeur sa poitrine et dont la couleur faisait ressortir ses yeux verts émeraudes.
    Des yeux verts émeraudes mis en valeurs par du mascara et une touche de crayon. Ces magnifiques yeux qui avaient quelque chose d'hypnotisant; que ce soit par les émotions qui y passaient, l'intelligence et la joie qui y brillaient ou par la couleur envoutante entourée d'un cercle noir.
    Si l'on réussissait à baisser les yeux, on tombait sur un nez mince, petit, enfantin et très discret : un nez de bambin.
    En abaissant le regard, nous tombions sur une bouche tentatrice.. des lèvres pleines, délicatement ourlées, déjà attirantes au naturel, mais plus encore lorsqu'un rouge à lèvres rose carmin y était étalé.
    Si vous aviez fait le tour de son visage blanc d'un parfait ovale, vous auriez remarqué son adorable menton arrondi, et ses magnifiques cheveux noirs et bouclés, relâchées mais coiffées, dont la petite mèche passait sur son front plus ou moins grand pour aller masquer son oreille percée au lobe, où un grand anneau en or était accroché.
    Son cou, ses épaules et ses clavicules étaient minces et d'aspect fragile.
    Un petit gilet discret en satin d'un blanc pure cachaient ses bras, les moulant, ce qui laissait savoir qu'ils étaient - tout comme ses poignets - minces, et cela renforçait l'aspect fragile de son corps.
    Ses doigts étaient très fins, et longs, aristocratiques.
    Sa poitrine était d'une rondeur parfaite: ni trop grosse, ni trop petite, juste comme il fallait.. mais ne nous attardons pas là-dessus.
    Sa taille mince et marquée donnait envie d'y passer un bras possessif, tout comme ses hanches étroites.
    Ses fesses étaient tout aussi parfaites: ni trop rondes, ni trop plates.
    Il y avait aussi ses longues jambes, fines et douces, découvertes grâce à sa robe, qui étaient d'une féminité sans pareil.
    Au bout de ces longues jambes, vous pouviez tomber sur de petits pieds coincés dans des escarpins d'un beau blanc : le même blanc que son petit gilet.

Le tout donnait tout simplement l'illusion d'avoir une déesse face à soi, et alors que les hommes la dévoraient des yeux, les femmes la jalousaient.
Ce soir-là, j'eus la chance d'avoir cette déesse pour moi seul.. et je ne comptais pas la laisser m'échapper.

(Ecrit début 2012, début 4ème.)