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Je n'ai pas peur du ciel, juste peur de tomber.

posté le 17-01-2012 à 19:39:52

Sans titre

 

 

 

 

    Voilà, ça fait quelques jours que j'hésite à écrire ceci. J'avais besoin de t'écrire mes sentiments, de t'expliquer mes tourments. Je me suis décidée à le faire, comme tu as pu t'en rendre compte. Par où commencer?... il y a tellement à dire. Ca fait plus d'un an désormais. Plus d'un an que tu me rends cinglée. C'était très tôt dans l'année.. j'avais croisé ton regard et tu avais marqué mon attention pour quelques instants.. Le véritable commencement fut légèrement plus tard.. Te rappelles-tu de ce jour là, où nous nous retrouvions tout deux en même compagnie? Peut-être que non. Après tout, ce n'est pas toi qui est obsédé par moi depuis ce jour. J'ai mis quelques temps avant d'assumer mon attirance pour toi. Déjà à ce commencement, j'en étais tourmentée, je me posais cette question qui me revenait sans cesse.. "Est-ce que je le trouve mignon dans le sens chou.. ou dans l'autre sens ?". C'était très dûr à déterminer pour moi, tu étais encore un gamin et c'était étrange de pouvoir me retrouver attirée par ta personne. Ca l'est toujours, car je ne pense pas que tu aies réellement muri en ce temps. Ce n'est pas grave, ça ne me dérange pas. Je crois que ça fait parti de ton charme.
    Bref. C'est ce jour-là que ça a commencé, et au fil du temps, je me suis retrouvée totalement folle de toi, de ta petite taille, de ton sourire, de tes magnifiques yeux verts-d'eau, de tes cheveux mi-blonds et de ton visage d'ange. Mes propres amies ont eu du mal à y croire, tu sais? Je ne pense pas qu'elle savaient à quel point ça allait devenir plus étrange encore. Car si l'idée du coup de foudre m'avait effleuré l'esprit, je n'y avais jamais vraiment réfléchi. J'étais folle amoureuse d'un autre, et simplement folle de toi. Ce n'était pas la même chose et ça a longtemps été ainsi. J'avais ces périodes de doute où je ne savais plus si tu étais réellement le second.. aujourd'hui ce ne sont même plus des périodes, je n'arrête plus de me poser les mêmes questions, en boucle, sans cesse, avec toujours les mêmes réponses.. "Oui, je l'aime, c'est sûr, ce n'est pas possible autrement", "Non tu ne l'aimes pas, mais il y a plus qu'une simple attirance" ou bien "Non tu ne l'aimes pas, c'est tout simplement impossible".
    Car c'est vrai. J'ai toutes les raisons de me penser amoureuse de toi, tout comme j'ai toutes les raisons de penser que ce n'est qu'une attirance physique. Oui, je ne te connais pas. Oui, tu es encore un enfant. Oui, tu es plus petit que moi. Oui, on n'aime pas sans connaître. Toutes ces choses sont vraies, je l'admets. Seulement.. sais-tu combien je suis heureuse rien qu'à te voir? Sais-tu combien mon coeur bat quand tu es près de moi ? Combien de papillons s'éveillent dans mon ventre? Sais-tu combien je suis de mauvaise humeur lorsque je ne te vois pas? Combien je parle de toi ? Et combien je pense à toi, chaque seconde qui passe? Sais-tu à quel point je te trouve magnifique et adorable ? Combien j'aimerais te connaître mieux ? Ou bien même combien j'aimerais t'embrasser, rien que pour goûter une fois à tes lèvres? Sais-tu le temps que je passe à me tourmenter pour toi? Comment mes jambes flagellent, comment les papillons s'envolent et comment mon sourire s'étend quand tu me regardes plus que de raison ? Sais-tu également combien j'aimerais faire leurs affaires à ces filles que tu enlaces, que tu prends par la taille ? Parfois j'ai peur d'être malsainement obsédée par ta personne.. mais est-ce que ce n'est pas simplement ça ? L'amour ? Est-ce que je t'aime, s'agissait-il d'un coup de foudre ?
    En fait, la seule chose que tu dois savoir, c'est que tu me plais énormément. Le reste, tu es certainement loin de t'en douter. A vrai dire, sûrement même que tu me fuirais si tu en venais à lire ceci. Je me plais souvent à penser que le destin fera qu'on sera ensemble quoi qu'il arrive, peu importe le temps que ça doit prendre.. mais la réalité me rattrape alors, me rappelle combien il est dur de voir qu'à tes yeux je ne suis rien. Rien d'autre qu'une fille plus grande que toi te trouvant sérieusement à son goût. Le pire dans tout ça c'est que je n'ai toujours pas fini de t'exposer mon ressenti.. à vrai dire il y aurait tellement à dire, encore. Les moments où mon coeur s'arrête un instant pour repartir à toute vitesse, m'essoufflant presque, me prenant aux tripes, rougissant mes joues et provoquant un feu d'artifice dans ma tête.. c'est lorsque je croise tes yeux quand tu es près de moi. Ces moments sont tout simplement incroyables pour moi même s'ils paraissent banals.. Tu as des yeux d'une telle couleur. Ils sont tellement magnifiques, tu sais. Grands, bleu-vert, innocents.. ils provoquent tellement de sentiments en moi. C'est ça que je préfère, je crois. J'en suis tellement joyeuse, après ça, et tellement euphorique. Un peu comme quand je te cherche du regard et te trouve enfin. C'est idiot, mais je me mets à sourire jusqu'aux oreilles, à rire comme une idiote et souvent même à sautiller sur place. C'est idiot, mais c'est ainsi que ça se passe. Je n'ai de cesse de te regarder, tu l'as remarqué, bien sûr. C'est dûr pour moi tout ces sentiments, ça me fait assez peur, en fait, car être sûre de t'aimer reviendrait à beaucoup de choses, pas forcément agréables. Ce serait revenir à dire que je suis capable de t'aimer sans te connaître, ce que j'ai toujours contesté avec vigueur. Ce serait être plus folle de toi que je ne le suis déjà. Je n'aurais de cesse de compléter ce texte car tu sais, je ne pense pas que cette histoire en reste là, s'écrasant du jour au lendemain. De plus, je n'ai certainement écrit que la moitié de ce que je voudrais te dire.


J'aimerais te dire que je t'aime pour "finir" cette lettre.. mais ce serait tellement étrange.

 

 

 

(Ecrit fin 2011, début 4ème.)

 


 
 
 

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